Le secteur industriel et celui de la recherche scientifique exigent une expertise particulière pour le nettoyage et la désinfection des salles blanches. Ceci aux fins de la maîtrise de la contamination qui est un risque permanent.
Pourquoi un protocole ?
Les industries pharmaceutiques, cosmétiques, technologiques, biotechnologiques ou encore agroalimentaires disposent de pièces ou de séries de pièces qui nécessitent une maîtrise de la concentration particulaire. Cette contrainte a pour finalité de réduire le mieux possible l’introduction, la rétention ou la génération de particules dans ces endroits hautement sensibles.
Mieux, le niveau de température de pression et d’humidité se doit d’être constant pour éviter tout risque. On en déduit donc que le soin, l’attention et la méticulosité que requiert le nettoyage des salles blanches ne sauraient se conformer à l’usage général ou ordinaire.
Élaboration du protocole
Le protocole est un support qui présente l’ensemble des opérations à mener et les précautions à prendre dans le processus d’assainissement des lieux, du nettoyage à la décontamination en passant par la désinfection. Il est conçu par un professionnel en consultation du client normalement.
Ce support donne la garantie d’être vérifiable après le travail et à tout moment et est établi en fonction des spécificités de la structure concernée. Cette procédure de nettoyage des salles propres suit certaines étapes dans sa conception comme dans sa mise en œuvre.
Les différentes étapes
Un assainissement qui se veut réussi et satisfaisant doit suivre un certain nombre d’étapes qu’on peut présenter comme suit :
- La phase de dépoussiérage : elle comprend l’élimination des salissures sur sols et des déchets de toutes sortes ; aspiration ou balayage humide pour neutraliser les particules grossières et autres détritus ; élimination de la contamination des réseaux aérauliques
- La phase de la décontamination : ici se situe le gros du travail qui vise l’élimination et la maîtrise de la contamination adhérente des surfaces et l’apparition de bios films.
Et tout cela se fait à d’une méthodologie appuyée par la technologie comme on peut l’observer sur Gataka. Il y a spécifiquement préparation et imprégnation des supports de lavage ; lavage de haut en bas des murs, passe-plats, portes et plafonds et autres ; remplacement du mouilleur tous les 50 m² au plus ; utilisation de tissus d’essuyage ; lavage avec de l’eau mélangée de détergent puis raclage avec de la raclette ; rinçage à l’eau pure et raclage à l’aide de la raclette.
La désinfection des salles blanches
Cette phase qui vise la neutralisation des micro-organismes indésirables requiert souvent un accord entre le client et la structure d’entretien. Ainsi, relativement aux spécificités des locaux, la désinfection peut se faire par aspersion, par application ou par nébulisation.
Dans le cas d’une désinfection par application, il convient de se munir d’un balai et d’un tissu d’essuyage imprégné de désinfectant. Veiller au changement de tissu tous les 50 m² environ. Il faut également observer un délai de séchage de plus de cinq minutes avant tout contact.
Autres mesures
L’efficacité dans le nettoyage d’une salle propre implique la prise en compte de certaines mesures relatives :
- Au personnel qui doit disposer de la qualification exigée par les lois qui régissent ce domaine d’activités
- À la logique d’application qui exige d’aller de l’endroit le moins sale vers le plus sale
- À l’équipement qui doit comporter le matériel, les fournitures et les produits
- Au mécanisme opératoire selon lequel une préparation préalable incluant un état des lieux s’impose pour faciliter la mise en œuvre des opérations.
L’existence et/ou la concentration de particules dans ces milieux à forte sensibilité sont un risque qu’il faut éradiquer, sinon réduire considérablement. Dès lors, en plus de la présence de professionnels qualifiés, la conception de protocoles s’avère indispensable.